A l’arrivée de l’hiver, beaucoup pourraient se demander comment construire un sauna à la maison. Parce que qui vraiment a envie de braver le froid pour partager un sauna avec des inconnus à la salle de sport alors que vous pourriez transpirer dans le confort de votre propre maison ?
Les recherches montrent que s’asseoir dans des températures élevées et vaporeuses de 158 à 212 degrés Fahrenheit peut améliorer la santé de votre cœur, ouvrir vos pores, gérer votre asthme et même peut-être réduire votre risque de développer la maladie d’Alzheimer. Les saunas sont bons pour le corps et l’esprit !
Il y a aussi l’évidence : les saunas sont amusants et vous font vous sentir excellent après
Il y a aussi l’évidence : les saunas sont amusants et vous font vous sentir excellent après.
S’échauffer à l’idée d’un sauna à la maison ? Voici ce qu’il faut savoir.
Où placer un sauna
Il existe deux types de saunas parmi lesquels choisir : le traditionnel (une structure autonome à l’extérieur de votre maison) et le moderne (un sauna situé à l’intérieur de votre maison)
Les saunas à l’intérieur de votre maison.
La structure autonome est courante en Finlande et dans d’autres parties du monde où les saunas existent depuis 2 000 ans. C’est plus authentique, cela permet un lien plus étroit avec la nature, et c’est suffisamment peu courant pour que cela en vaille vraiment la peine.
Cela dit, le sauna intérieur est plus pratique à utiliser, et peut-être plus adapté aux familles.
De quel espace avez-vous besoin pour un sauna ?
Enfin, la taille de la pièce doit correspondre au modèle d’utilisation le plus courant . Par exemple, vous avez cinq personnes dans votre famille qui vont se détendre dans votre sauna ? La structure que vous construisez doit les accueillir tous.
Visez une pièce carrée d’environ 2,5 mètres de côté, avec une hauteur de plafond de 2,5 mètres.
Une pièce avec un plafond plus haut sera plus difficile à chauffer et moins efficace.
Et si vous accordez de l’importance à l’authenticité, envisagez une fenêtre. Avoir un lien avec la nature est important . Les gens craignent souvent qu’une fenêtre entraîne une trop grande perte de chaleur ou qu’elle s’embue, mais en Finlande, ils ne construisent pas de saunas sans fenêtre.
Les saunas à vapeur et les saunas infrarouges sont-ils les mêmes ?
Bien que les saunas infrarouges soient une tendance très en vogue et qu’ils soient approuvés par Goop, la réponse est non.
Un sauna infrarouge utilise des lumières spéciales, plutôt que de l’air chaud vaporeux, comme chaleur. Alors que les deux types de sauna vous feront transpirer, la prétention des saunas infrarouges à éliminer plus de 20 % de toxines en plus grâce à sa chaleur sèche est au mieux douteuse
La réponse est non.
Pouvez-vous construire votre propre sauna ?
Cela dépend. Si vous avez le gène du bricolage, vous pourriez être celui qui transforme un abri extérieur existant ou un placard inutilisé de votre maison en sauna. Certaines entreprises, comme Finlandia Sauna, fabriquent des kits qui peuvent être personnalisés pour n’importe quelle taille. Cela vous semble encore intimidant ? Alors envisagez d’embaucher un constructeur de sauna dédié pour le faire (plus d’informations à ce sujet ensuite).
Combien coûte un sauna ?
Le coût moyen national pour engager quelqu’un pour construire un sauna pouvant accueillir quatre personnes : 4 500 euros. Cela peut sembler beaucoup, mais il y a beaucoup plus à faire dans la construction d’un sauna que de clouer du cèdre et d’installer un poêle à bois.
Un sauna comprend les éléments suivants :
Sol : Un plancher en bois n’est pas suffisant car il absorbera l’humidité et les odeurs. Au lieu de cela, vous aurez besoin de béton, de carreaux de céramique ou de vinyle de haute qualité. (N’oubliez pas un drain, car vous utiliserez probablement de l’eau dans votre sauna.).
Isolation: Les murs et le plafond de votre sauna doivent être isolés pour éviter les pertes de chaleur afin que la chaleur reste dans la pièce.
Pare-vapeur en feuille: Ce matériau résistant, qui ressemble à du papier d’aluminium dur, empêche l’humidité de s’infiltrer à l’intérieur de vos murs.
Panneaux de bois à rainure et languette:Ils se clouent sur vos murs et votre plafond. Le cèdre rouge de l’Ouest est un choix populaire. Le cèdre jaune d’Alaska et le séquoia sont également des favoris actuels, mais tout bois tendre qui ne porte pas de poix – c’est-à-dire qui a de la résine ou de la sève – fera l’affaire.
Chauffage: Pour créer une chaleur et une humidité riches, un chauffage au bois est l’option traditionnelle. Mais ils peuvent ne pas être autorisés dans certaines limites de la ville. (De plus, certaines personnes les considèrent comme un danger pour la sécurité.).
Un chauffage électrique, c’est tout simplement pratique.
Vous réglez la commande pour le temps et la température souhaités, et le chauffage fait le reste.
Tout le reste : Il vous faudra une porte, évidemment. (Et pour la sécurité, vous pouvez en vouloir une avec un panneau de verre.) N’oubliez pas au moins deux niveaux de bancs pour que vous et une autre personne puissiez confortablement vous allonger et vous détendre, ainsi que l’éclairage et la ventilation, car l’air à l’intérieur de votre sauna devra circuler vers l’extérieur (mais pas si rapidement que vous perdiez toute votre chaleur).
Et une fois que votre sauna est construit et que vous vous y rafraîchissez, si vous ne ressentez pas l’euphorie du coureur et que votre peau n’est pas fantastique et que vous ne dormez pas super bien, vous devez faire quelque chose de mal.
Comme le dit le proverbe finlandais, Si l’alcool, le goudron et le sauna n’aident pas… c’est fatal.
Autres conseils ? Nous vous proposons un article sur les piscines gunite vs béton projeté dans notre catégorie piscine, sauna et spa.
Entretien, efficacité et sécurité : les détails pratiques à ne pas négliger
Au-delà de la construction, la longévité et la performance d’un sauna reposent sur une routine d’usage et d’entretien régulier souvent sous-estimée. Installez un hygromètre et un capteur de température pour surveiller la hygrométrie et éviter des cycles de condensation excessifs qui favorisent la prolifération des micro-organismes. Nettoyez les surfaces après chaque utilisation avec des produits doux sans solvant afin de préserver les fibres du bois et évitez les désinfectants agressifs qui altèrent la patine naturelle. Vérifiez périodiquement l’étanchéité des joints, l’état du drain et l’absence de moisissures dans les angles et derrière les panneaux ; une inspection semestrielle permet d’anticiper les réparations et de conserver un environnement sain.
Pour optimiser la consommation énergétique et la sécurité, pensez à programmer des cycles courts avec préchauffage différé via un thermostat digital ou une interface de domotique pour réduire le gaspillage. L’ajout d’un minuteur, d’un disjoncteur dédié et d’un système de coupure automatique augmente la sécurité électrique sans affecter le confort. Côté durabilité, privilégiez des interventions légères (ponçage doux, huiles naturelles) plutôt que des remplacements prématurés et planifiez un contrôle électrique annuel. Enfin, si vous cherchez des idées d’aménagement, des témoignages et des dossiers pratiques sur l’entretien, la régulation et les accessoires pour améliorer l’expérience, consultez le magazine en ligne Wallstore pour des fiches techniques, des conseils d’éco-conception et des solutions pour réduire l’empreinte énergétique de votre installation.
Optimiser le confort, la durabilité et l’usage au quotidien
Au-delà de la cabine et du poêle, pensez à l’optimisation énergétique et à l’expérience sensorielle : l’installation d’un système de récupération de chaleur et d’inertie thermique permet de limiter les déperditions et d’améliorer le rendement global. Un échangeur de chaleur adapté et des matériaux à faible conductivité thermique mais à forte capacité calorifique favorisent une montée en température plus homogène et des cycles de chauffe plus courts. Sur le plan de la conception aéraulique, un circuit d’aération contrôlé (avec entrées et sorties dimensionnées) assure un renouvellement d’air efficace sans provoquer de courants froids ; cela préserve aussi la qualité acoustique et la tranquillité recherchées lors de la séance. Pour réduire l’impact environnemental, orientez-vous vers des finitions naturelles et des matériaux biosourcés qui limitent les émissions de composés organiques volatils et participent à une atmosphère saine.
Enfin, anticipez l’usage pratique et l’accessibilité : prévoyez une gestion de la condensation pour réutiliser l’eau tombée (petit circuit de collecte pour usage extérieur ou arrosage) et optimisez l’ergonomie des banquettes pour faciliter l’entrée et la sortie, surtout si des personnes à mobilité réduite doivent accéder au sauna. Intégrez des solutions d’éclairage doux inspirées de la luminothérapie pour varier l’ambiance sans chauffer davantage, et vérifiez la compatibilité avec les réseaux électriques et de drainage locaux pour garantir la conformité.
Améliorations techniques et confort acoustique
Pour aller plus loin que la simple cabine, pensez à optimiser la thermorégulation et la tenue mécanique de l’installation. L’intégration d’une pierre ollaire ou d’un matériau d’accumulation thermique derrière le poêle permet d’adoucir les cycles de chauffe et d’améliorer la restitution de chaleur sans alourdir la consommation. Soignez la rupture des ponts thermiques entre la structure et le châssis (plancher, cadres et appuis) pour limiter les condensations localisées et préserver l’isolation. Utilisez des fixations inoxydables et des vis à tête plate adaptées aux bois humides afin d’éviter la corrosion et les tensions sur les panneaux. Côté sécurité, privilégiez des revêtements de sol antidérapants et des traitements de surface respirants pour réduire la capillarité tout en conservant une évacuation rapide de l’eau.
Le confort n’est pas que thermique : l’isolation phonique améliore l’intimité et la sensation de calme, surtout si le sauna est proche d’espaces de vie. Des mousses résilientes ou des couches minces résilientes insérées entre la structure portante et les parements limitent la transmission sonore sans nuire à la perméabilité vapeur requise. Complétez par un dispositif de contrôle de la qualité de l’air (capteurs CO2 et particules) pour anticiper les échanges d’air et optimiser les sessions selon la charge d’occupation ; ces données aident aussi à régler les cycles de ventilation et à prolonger la durée de vie des matériaux.
Personnaliser l’expérience : rituels, finition et zones dédiées
Au-delà de la structure et du chauffage, l’âme d’un sauna se construit autour des rituels et des ambiances que vous concevez. Pensez à intégrer des modules modulaires pour les séances de contraste (douche froide ou bassin de trempage) et une zone de repos attenante avec des surfaces respirantes et des assises ergonomiques. Pour enrichir la sensorielle sans altérer les matériaux, misez sur la chromothérapie via des rubans LED à faible émission et un diffuseur d’ambiance pour l’aromathérapie, en préférant des essences diluées et des diffuseurs à froid afin de préserver la patine du bois. Un caillebotis surélevé facilite l’évacuation ponctuelle de l’eau et améliore la sensation sous les pieds tout en limitant le contact prolongé avec des surfaces humides.
Sur le plan fonctionnel, prévoyez un vestiaire tampon et des rangements ventilés pour textiles et serviettes, ainsi qu’un seuil d’entrée anti-dérapant pour limiter les glissades. L’aménagement doit aussi penser aux flux : une porte d’entrée bien positionnée et un sas réduisent les perturbations thermiques lors des allées et venues.
Solutions techniques avancées pour confort et économie
Pour aller plus loin sans alourdir la structure, songez à des solutions d’accumulation thermique innovantes qui ne sont pas mentionnées plus haut. L’intégration de matériaux à changement de phase (PCM) dissimulés derrière les panneaux permet de lisser les pics de température et de réduire les cycles de chauffe, tandis qu’un plancher chauffant basse température disposé en tampon peut préchauffer la cabine de façon invisible et confortable sans augmenter la consommation instantanée. Sur le plan du confort quotidien, l’ajout discret d’un sèche-serviettes à faible consommation et d’un socle à échange thermique sous le caillebotis améliore la sensation au toucher et réduit l’humidité résiduelle aux points de contact, limitant ainsi l’usure des textiles et améliorant la tenue des finitions intérieures.
Côté pilotage et qualité d’air, explorez la gestion prédictive fondée sur des algorithmes simples et des capteurs de présence : en apprenant vos habitudes, le système peut préchauffer uniquement avant les sessions planifiées et optimiser la ventilation. Complétez par une filtration HEPA dédiée à la zone tampon (sans pour autant filtrer directement l’air chaud du cœur du sauna) pour maintenir une qualité d’air optimale dans l’espace adjacent et réduire odeurs et particules. Ces mesures permettent de diminuer le bilan énergétique global et d’améliorer l’expérience utilisateur sans modifier l’esthétique.
Consignes d’usage avancées et suivi qualitatif
Au-delà de la conception et des équipements, pensez à formaliser un petit manuel interne décrivant les protocoles d’hygiène, les plages horaires recommandées et les consignes d’urgence. Établir une traçabilité simple des sessions (journal papier ou application légère) permet d’identifier plus rapidement l’origine d’un inconfort, d’un mauvais odour ou d’un incident ; ce carnet aide aussi à planifier des actions préventives. Mettez en place un plan de calibration régulier pour les capteurs (température, humidité, CO2) afin d’assurer la fiabilité des mesures et d’éviter les dérives ; la calibration est la base d’une gestion fine du microclimat et d’un pilotage économe. Pensez également à des revêtements et traitements limitant la formation de biofilm sur les surfaces souvent humides et à des procédés d’aération alternés pour casser les cycles de condensation sans déstabiliser la montée en température.
Enfin, formaliser des règles d’accessibilité et de sécurité adaptées (signalétique discrète, zones de repos identifiées, procédures pour personnes à mobilité réduite ou sensibles à la chaleur) garantit une expérience sereine pour tous les usagers. Intégrez des indicateurs de performance simples (consommation par session, nombre d’ouvertures de porte, temps moyen de chauffe) pour améliorer progressivement l’efficacité et la durabilité de l’installation.
Surveillance énergétique et conformité environnementale
Pour aller plus loin que l’installation et l’aménagement, il est pertinent d’introduire une démarche de contrôle énergétique et de conformité durable. Un audit énergétique ciblé permet d’identifier les postes de perte calorifique et d’optimiser les cycles de chauffe ; complété par une analyse thermographique, il met en lumière les ponts thermiques invisibles et les défauts d’isolation. Mesurer le coefficient de transmission thermique (U) des parois et réaliser un test d’infiltrométrie (étanchéité à l’air) sécurisent la performance annoncée. Ces diagnostics structurés facilitent ensuite la mise en place d’un plan de maintenance, la priorisation des rénovations et la réduction durable des consommations sans compromettre le confort.
Au chapitre de la ventilation et de la qualité de l’air, l’intégration d’un système à ventilation double flux avec récupération de chaleur peut considérablement améliorer le rendement global tout en limitant les pertes liées aux renouvellements d’air. Associez-le à une stratégie d’analyse du cycle de vie (ACV) et à une démarche d’éco-labellisation pour évaluer l’empreinte carbone et sélectionner des finitions responsables. Enfin, formaliser un tableau de bord simple regroupant consommation par session, déperditions identifiées et indicateurs de qualité d’air permet une maintenance prédictive efficace et une traçabilité des performances.