Les briques donnent un aspect attrayant au patio ou à l’entrée. Cependant, construire avec des briques est un travail fastidieux. Cet article fournit les étapes qui vous guideront dans la réalisation de cette tâche.
Un escalier en briques est une option durable dans le patio ou à l’entrée de la maison. Ces escaliers en briques donnent un aspect traditionnel à votre maison. Bien qu’elles soient élégantes, leur construction requiert beaucoup de compétences et de connaissances. Il est important de construire un escalier de qualité qui durera longtemps. Pour construire un escalier en briques, des matériaux de construction appropriés et des compétences, sont les deux exigences de base.
Matériaux requis
- Briques
- Trowel
- Mortier
- Mélange de ciment
- Pelle
- Tape de mesure
- Sable fin
- Clous
- Marteau
- Eau
- Niveau
- 2″ x 6″ stock (tampon de fondation)
Comment installer des marches en briques
Etape 1
La première chose à faire est de préparer un plan du nombre de marches que vous devez construire. Cela vous donnera une idée de la quantité de briques, de mortier et de mélange de ciment dont vous aurez besoin pour construire les marches. Une autre estimation que vous devrez faire concerne les dimensions de l’escalier.
Etape 2
A l’aide d’un niveau, nivelez le sol sous la fondation de l’escalier en briques. Placez une crosse de 2″x6″ comme plot de fondation. Le ciment est mélangé selon les instructions qui sont données sur le sac de ciment.
Etape 3
L’étape suivante consiste à construire le cadre de l’escalier en briques. À l’aide d’un niveau, posez du ciment d’environ un pouce entre deux briques. Il n’est pas nécessaire que vous utilisiez des briques coûteuses pour ce premier rang de l’escalier. Veillez à ce que ce premier rang soit correctement nivelé. Ceci complète le cadre intérieur en briques de l’escalier.
Etape 4
L’étape suivante consiste à mélanger le ciment selon les instructions données sur le sac de ciment. Il est recommandé d’utiliser du ciment Portland pour la construction. Ce ciment résiste bien aux conditions météorologiques difficiles, en particulier aux pluies. Après avoir mélangé le ciment, il est temps de placer les briques de parement sur le premier rang que nous avons construit. La brique de parement est celle qui est visible sur la marche.
Etape 5
Pendant le placement de la brique de parement, vous devrez construire une marche. Lors de la construction d’un giron sur l’escalier, il est important que le giron comporte une pente. La construction d’une pente est une étape cruciale dans la construction des marches en briques. La pente permet à l’eau de s’écouler sur les marches.
Etape 6
Après le giron, il faut placer les briques de contremarche. Il existe une règle empirique lorsque vous posez les briques. Cette règle consiste à prévoir un espace entre deux briques afin de remplir cet espace de mortier à l’aide d’une truelle. Enfin, on enlève l’excédent de mortier et cela termine la procédure. Vous pouvez également ajouter une rampe à ces escaliers.
Suivre les étapes mentionnées ci-dessus pourrait s’avérer utile lorsque vous décidez de construire des marches en briques dans votre patio ou votre entrée et des monte-escaliers pour une maison à étage.
Finitions et entretien pour assurer la longévité
Au-delà de la mise en œuvre, la durabilité des marches en briques dépend fortement de la préparation du support et des protections appliquées. Prévoyez une assise granulaire stable et, si nécessaire, un feutre géotextile pour limiter le tassement différentiel et la pousse de végétation entre les joints. Pensez également à intégrer des systèmes de imperméabilisation, jointoiement et drainage pour éviter l’accumulation d’eau qui accélère le phénomène de gel-dégel et provoque l’éclatement des parements. Le choix d’un joint résistant aux cycles thermiques et à l’usure, ainsi que la réalisation d’un profil de pente cohérent avec le dallage environnant, contribuent à une évacuation efficace des eaux pluviales et à la stabilité structurelle.
L’entretien préventif est simple mais indispensable : nettoyer régulièrement les résidus, recombler les joints usés et appliquer, si besoin, un traitement hydrofuge ou un fini antidérapant pour restaurer la friction de la surface après plusieurs saisons. Surveillez l’apparition d’une patine ou de salissures qui peuvent réduire l’adhérence et, en cas de tassements localisés, reprenez l’assise et le nivellement avant d’intervenir sur le parement. Pour approfondir ces aspects techniques et trouver des guides pratiques, consultez le magazine en ligne Avis de Travaux qui propose des dossiers sur l’entretien, la rénovation et les solutions de réparation adaptées aux ouvrages extérieurs.
Accessibilité, sécurité et choix responsables
Au-delà de l’aspect esthétique et de la durabilité, pensez dès la conception à la sécurité et accessibilité. Adopter des hauteurs et des profondeurs de marche uniformes, prévoir un nez de marche bien marqué et intégrer un contraste visuel entre le giron et la contremarche facilitent l’usage pour les personnes à mobilité réduite et les malvoyants. L’installation de bandes podotactiles au sommet et à la base de l’escalier, ainsi qu’un éclairage encastré ou directionnel pour limiter les zones d’ombre, améliore considérablement la perception des niveaux et réduit les risques de chute. Ces aménagements s’inscrivent souvent dans des obligations de conformité et permettent d’anticiper les règles locales d’accessibilité (normes PMR), tout en favorisant une circulation plus sûre pour tous les usagers.
Sur le plan technique, soignez le calepinage et l’armature pour garantir la stabilité et la résilience de l’ouvrage : l’introduction d’un chaînage ou d’armatures inoxydables dans la structure et le respect des temps de cure du mortier limitent les fissurations liées aux mouvements et aux variations thermiques. En phase chantier, privilégiez des adjuvants qui améliorent l’adhérence et la plasticité du mortier sans compromettre la perméabilité raisonnée des joints, surtout si vous cherchez à réduire le ruissellement.
Surveillance, traitements préventifs et stratégie de maintenance
Pour prolonger la durée de vie des marches en briques, il est indispensable d’adopter une approche de maintenance structurée : contrôles périodiques, diagnostic des altérations et interventions ciblées. Observez régulièrement l’apparition d’une couche blanche sur les parements ou la formation de micro-fissures — signes typiques d’efflorescence, capillarité et membrane d’étanchéité défaillante — et évaluez la porosité des matériaux afin d’adapter les traitements. Intégrez des joints de dilatation et vérifiez la géométrie et la répartition des charges pour prévenir les mouvements différentiels ; en complément, recourez à des méthodes de contrôle non destructif (auscultation, relevé topographique) pour détecter précocement tassements ou désordres structurels.
Dans la pratique, privilégiez des opérations de faible impact : nettoyage mécanique doux, neutralisation des sels, consolidation locale par injection de résine si nécessaire et remplacement sélectif des éléments trop altérés en conservant et réemployant les briques récupérables pour limiter l’empreinte environnementale. Documentez chaque intervention dans un carnet de suivi et réalisez une analyse coût-bénéfice du cycle de vie pour prioriser les travaux. Ces bonnes pratiques techniques, associées à une stratégie d’adaptation aux conditions climatiques et à l’usage, réduisent les risques de dégradation prématurée.












